L’endométriose est une maladie chronique invalidante dont souffre une femme sur dix en âge de procréer. Aucun traitement n’existe à ce jour, mais il est possible avec une alimentation choisie de diminuer certains symptômes. Le but étant de privilégier les aliments anti-inflammatoires et bannir ceux qui ont l’effet inverse.
Les aliments à privilégier
Privilégier les poissons gras comme le maquereau, le hareng et la sardine permet d’augmenter sa consommation d’oméga 3. Les huiles végétales de première pression à froid riche en oméga 3 comme l’huile de colza, de noix, de soja ou de pérille sont également à inclure dans cette alimentation. Le but étant en parallèle de faire baisser sa consommation en oméga 6 (huile de tournesol, de pépins de raisins ou d’arachide).
Les fruits et légumes frais de préférence bio se révèlent être de bons alliés. Il est conseillé de consulter la liste de l’Environmental Working Group pour éviter ceux qui sont trop contaminés aux pesticides.
Les légumineux sont particulièrement préconisés. Ainsi vous avez un large choix parmi les lentilles, haricots, fèves, pois, etc.
On peut se faire plaisir avec un petit encas contenant des amandes, des noix ou des noisettes. Les graines de chanvre ou de chia sont aussi recommandées.
Les aliments à éviter
Parmi les aliments à éviter, on retrouve la viande rouge et la charcuterie. Ces aliments contiennent des graisses animales qui sont inflammatoires. La consommation de produits laitiers est à limiter fortement, car ils pourraient stimuler là aussi une réaction inflammatoire et contiennent des perturbateurs endocriniens.
Le gluten est à éliminer de son alimentation ; on le retrouve notamment dans le blé, l’avoine, l’orge, l’épeautre et le kamut. Il est contenu dans beaucoup de produits transformés comme les biscuits, le pain et les pâtes.
Il convient par ailleurs de restreindre le soja, car c’est un aliment qui agit comme un œstrogène dans le corps.
Les sucreries sont également déconseillées. Quant à l’alcool, il est tout simplement à bannir, car il a pour conséquence d’augmenter le niveau d’œstrogène.
De manière générale, il convient d’éviter les perturbateurs endocriniens et les aliments créant une inflammation. Si vous disposez de temps, moins vous consommerez d’aliments transformés et mieux ce sera, car vous contrôlez ainsi leur provenance et leur qualité.
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